Ayubi venait d’arriver depuis longtemps au pensionnat et la gymnastique lui manquait énormément. Elle savait qu’elle n’avait pas encore le droit d’en faire mais le désir était beaucoup plus grand que sa raison. Elle trifouilla dans une caisse en y sortant un bâton, accompagné d’un ruban et s’avança vers la piste de danse. Elle activa à l’aide d’une télécommande, le poste qui se trouvait sur le coter et se plaça pour débuter. Elle avait soigneusement placé un ballon sur le coter et un cerceau au coter opposer.
La musique débute, elle est douce et très lente tout comme ses mouvements pour commencer. Elle lève un bras, celui qui ne tien pas le ruban et d’un coup, la musique s’accélère et la voilà qui bouge au grès du ruban. Ses gestes sont parfaitement coordonnés à la musque et d’une grâce inouïe. A chacun de ses pas, elle semble flotter dans les aires et chacun de ses mouvements sont fluides et parfaitement en rythme avec la musique. La voilà qui ce calme de nouveau et le ruban qui était déchaîné devient aussi calme que l’eau d’un lac. Et voilà la musique qui se déchaîne de nouveau et le ruban suis le rythme. Ayubi se trouve d’un coter de la pièce et courant, elle saute en faisant le grand écart et revient en faisant une roulade avant suivit par un équilibre, jambe écarté, sur une main, toujours en tournant le ruban.
La musique se calme de nouveau et elle descend lentement son bassin pour permettre à ses pieds de toucher le sol. Elle se retrouve sur le sol en grand écart et faisant tourner le ruban autour d’elle, elle abaisse son corps vers l’arrière et attrape le ballon de sa main libre. Elle se retrouve toujours en grand écart, le dos contre le sol avec d’une main le ruban, et de l’autre le ballon. Elle relève le haut de son corps et lance le ruban qui atterrit dans la caisse et pose sa main sur le sol en se tenant en équilibre dessus. Elle ramène ses jambes l’une contre l’autre et les plis pour se retrouver sur ses genoux. Chaque geste de sa part était un délice pour les yeux et d’une telle finesse qu’à chaque compétition qu’elle faisait, tout le monde était touché par sa prestation.
Chacun de ses championnats était attendu car voir Ayubi en action était une merveille et c’est pour cela qu’on la définissait comme la révélation de la gymnastique rythmique. Malheureusement pour elle, après cet accident, elle avait dut arrêter mais ne c’était pas laisser abattre pour autant car la fille qui était à la tête de la gymnastique en ce moment, était celle qui l’avait blessé pendant la compétition car elle ne supportait pas d’être la seconde. Remplit de rage, la musique avait changé et prit un rythme endiablé et très rapide. Le ballon passait d’une main à l’autre en volant ou passant sur ses épaules et même tout son corps lorsqu’elle s’allongeait. Du pied, le ballon gardait son équilibre et descendait vers sa poitrine pour que, en se relevant, il reste et parte dans sa main.
Elle commençait à s’épuiser mais devant tout dégager, elle lança le ballon dans la caisse et attrapa le cerceau en faisant la roue. Elle le fit tourner rapidement autour de son poignet avant de l’enfiler telle un vêtement autour de sa taille. Elle le fit descendre à hauteur de ses genoux et faisant une roulade arrière, elle s’arrêta en équilibre sur ses mains, cerceau sur sa cheville, qui tournait encore. La musique arrivait à sa fin et Ayubi le sachant, elle balança le cerceau vers la caisse mais étant fatiguée, elle loupa sa cible et cognant contre le mur, il partit s’enfiler autour d’une personne qui se trouvait dans la salle, au niveau d’un coin assez sombre. Voyant cela, Ayubi posa son pied à terre et partit arrêter la musique. D’une voix claire et douce, elle dit :
- Qui est-là ?